Au programme, on vous parle des leviers motivationnels pour favoriser l’engagement, augmenter la satisfaction et fidéliser vos équipes. On vous présente nos meilleurs conseils pour y parvenir.
Que vous recrutiez les 1ers membres de votre équipe ou que vous soyez rompu.e à l’exercice, intégrer et fidéliser ses talents reste difficile ! C’est engageant pour votre entreprise tant pour votre développement stratégique que pour la cohésion et la culture de votre entreprise. Effet secondaire de la crise COVID, ou pas, recruter et fidéliser des employés semble devenu plus complexe.
Dans ce post on vous propose quelques idées vues et partagées chez les Entrepreneur.e.s que nous accompagnons 😎👍 !
Commencez par établir un process d’intégration de votre nouvelle recrue, car sans bon on-boarding, vous partez du mauvais pied. Présentez la à l’ensemble de l’équipe et à ses personnes-ressources, sur lesquelles elle pourra s’appuyer, est primordial. Pour pousser la chose, vous pouvez toujours mettre en place une activité team building afin de les inciter à faire connaissance. Les activités telles que l’escape game fonctionnent très bien pour créer du lien social autour d’un but commun !
Ensuite, trouvez la zone de confort de vos salariés, les tâches pour lesquelles ils peuvent travailler pendant des heures sans s’épuiser.
Après cela, voyez -toujours dans cette zone de confort- si ce qu’ils font leur plaît, dans le cas contraire, celui d’un ennui prolongé, ils seront démotivés et n’auront plus envie de venir travailler. Comme cela, vous veillerez à ce qu’ils ne deviennent pas des collaborateurs désengagés. Surtout quand on sait que la part de ces collaborateurs représente une part importante des équipes. La faute aux désillusions, à une fiche de poste ne correspondant pas aux missions, ou encore au manque de reconnaissance du manager… Et le coût de ce désengagement pour les entreprises est élevé. (Si vous voulez en savoir plus : Les 10 chiffres du désengagement au travail – Team Starter).
Augmenter l’engagement de ses salariés
On parle souvent d’engagement en marketing pour les clients de notre boîte, mais la recette est la même en interne. Un collaborateur engagé est un collaborateur satisfait, qui recommandera la marque !
Comment faire ?
-> Renforcer le lien de proximité manager-collaborateurs
-> Soutenir votre équipe et les considérer
-> Répondre à leurs besoins
Alors pour bichonner vos employés, nul besoin de les emmener à Hawaï (même s’ils ne seraient pas contre), mais il suffit de les observer.
Eh oui rien que ça, on vous demande d’ouvrir grand les yeux pour comprendre leurs besoins réels et sous-jacents.
Et la tâche n’est pas simple, je vous l’accorde.
Les personnes qui expriment le besoin d’avoir un bon salaire, par exemple, ne le disent pas pour la même raison profonde : l’un pour payer ses factures et se sécuriser (S), l’autre pour s’acheter une belle voiture et avoir une certaine reconnaissance sociale (R), ou bien encore pour s’acheter une voiture confortable (C). Bref, tout un tas de raisons. Comme vous l’aurez compris, l’argent n’est pas un besoin, mais le moyen de parvenir à combler le besoin sous-jacent. On a utilisé ici l’acronyme SACRE, Sécurité – Appartenance – Confort – Reconnaissance – Épanouissement, pour identifier les besoins. Celui-ci vous hantera désormais, c’est en quelque sorte la pyramide de Maslow re visitée.
Répondre aux besoins = motivation
Le premier conseil consiste à éviter de démotiver vos collaborateurs !
Vous ne pouvez pas directement motiver vos salariés, mais créer les conditions favorables pour qu’ils soient motivés.
On vous présente les besoins les plus courants des nouvelles générations auxquelles vous êtes, ou serez confrontés, en tant que chef d’entreprise. On vous a dégoté le meilleur de l’étude menée par IPSOS-BCG, si vous l’avez manquée. Les principaux besoins des jeunes générations sont :
- l’intérêt pour le poste,
- l’ambiance et le bien-être au travail,
- être en phase avec leurs valeurs,
- les responsabilités et l’autonomie / l’équilibre vie privée et vie professionnelle.
Aujourd’hui, les jeunes salariés recherchent en priorité un métier qui fait sens à leurs yeux. Ils ont besoin de se sentir utiles au sein de leur entreprise, et la politique RSE intégrée à la stratégie de l’entreprise est également importante pour eux. Ces derniers sont très attentifs aux enjeux sociétaux et environnementaux des entreprises qui les emploient.
Concernant l’équilibre vie pro-vie personnelle, vous pouvez jouer sur la flexibilité des horaires, développer le télétravail, ou encore être plus souple sur les congés. Ils n’en seront que plus motivés !
On ajoutera à cette liste : la reconnaissance. C’est un levier de motivation ! Remercier votre salarié pour le travail accompli, lui permet de se sentir considéré !
Fidéliser ses salariés efficacement
La rétention des salariés est au cœur des sujets actuels, puisque l’on dit des nouvelles générations qu’elles sont plus aptes à changer d’entreprises au bout de 18 mois si l’entreprise ne leur correspond pas. Comprenons ici, que les valeurs de l’entreprise ne sont plus en accord avec leurs propres valeurs. Il est essentiel de fournir à vos recrues un environnement convenable, ce qui passe par fournir les outils et ressources nécessaires au bon déroulement de leur travail.
Être à l’écoute du marché est également primordial. Le fait de délivrer de bonnes conditions de travail et un salaire correct ne sont pas des “plus”, qui permettent de motiver votre équipe, mais les éléments nécessaires qui, s’ils ne sont pas respectés représentent des facteurs de démotivation. Ainsi, de mauvaises conditions de travail et un salaire faible peuvent être responsables de départ et de turnover assez important.
Les valeurs sont celles qui nous font agir au quotidien, de la fameuse phrase “qu’est ce qui me fait me lever le matin ?”. Alors, la première règle que l’on peut vous donner est de bien vous assurer que les valeurs de votre salarié correspondent à celles de l’entreprise, si vous voulez qu’il reste sur du long terme.
Proposez des formations à vos salariés pour les faire monter en compétences et leur permettre d’évoluer au sein de l’entreprise sont de bons moyens pour améliorer leur rétention également.
Il faut challenger votre équipe, qui doit avoir un intérêt pour la mission confiée, et les aptitudes nécessaires pour réaliser le travail demandé. Ne lui demandez pas d’écrire avec sa main gauche s’il est droitier, l’exemple est un peu poussé, mais c’est l’idée.
Ce sont les clés pour lui permettre d’entrer dans la zone de Flow.
La zone de Flow = bien-être
On vous a demandé plus tôt d’identifier les zones de confort et les aptitudes des membres de votre team, car cela va permettre de définir leur zone de “Flow”. Vous avez déjà sûrement entendu parler de ce concept, revenons dessus quelques instants ?
Ici, on a repris le schéma de Mihály Csíkszentmihályi, psychologue hongrois, qui a élaboré le concept de “Flow” dans les années 1975.
Pour entrer dans cette zone de “Flow”, il faut avoir un niveau de capacité élevé, qui n’est rien d’autre que les aptitudes ou les talents innés (en abscisses), que l’on croise avec le challenge, qui correspond à l’intérêt pour la tâche/le défi (en ordonnées).
Ce schéma peut servir de guide pour comprendre ce qui peut stresser vos salariés, ce qui les anime, ce qui les ennuie, et ce qui les indiffère, dans le but de les mener vers leur état de “Flow”. Vous avez tout intérêt à les y conduire, car c’est là où ils pourront s’épanouir et qu’ils déploieront toute leur créativité !
Dans la zone de CONTROL, le salarié a une bonne maîtrise et des facilités à réaliser les tâches qui lui incombent, mais il manque de challenge ! S’en suit la zone d’ennui, BOREDOM, qui si elle trop prolongée, peut conduire au détachement et à l’indifférence, APATHY.
C’est pourquoi, il faut contrebalancer ce détachement en stimulant votre équipe. Vous pouvez leur donner de nouvelles tâches, leur permettre de découvrir un autre poste dans l’entreprise, ou encore leur donner plus de responsabilités.
En haut on retrouve, la zone d’excitation, AROUSAL. C’est le stress positif que l’on ressent avant de faire quelque chose de nouveau. Ça vous parle ? Mais cela peut se transformer en anxiété, si on n’a pas encore les compétences pour faire ce qu’il nous est demandé (à gauche). À l’inverse, si on a les aptitudes, on bascule dans la zone de Flow (à droite).
Pour résumer : comment savoir quand on est dans l’état de Flow ?
– Aisance dans la réalisation de la tâche, perte de la notion du temps et efficacité.
– Vous assurez le bien-être de votre équipe tout en ayant un travail de qualité.
Lien de proximité manager-équipe
Pour finir, on vous conseille de bien communiquer avec vos équipes et de construire une relation authentique et transparente dès le début. Créer une culture de communication ouverte et transparente permet de renforcer la confiance avec vos salariés. Ils sont ainsi plus libres d’exprimer leurs idées et de libérer pleinement leur potentiel.
On vous invite donc à penser d’une manière différente le “meilleur collaborateur”, car on croit souvent que c’est le plus performant. Mais en réalité, celui qui apporte le plus à l’entreprise, est celui en qui vous avez le plus confiance. On n’a rien inventé, on vous laisse visionner la vidéo de Simon Sinek, si cela vous intéresse.
